dimanche 10 février 2013

10.02.2013

Je parlais hier de jumbologie appliquée à la prévision du temps soit comment interpréter les traces d'avion dans le ciel. Aujourd'hui était une journée parfaite pour pouvoir vérifier le principe que j'ai détaillé. Regardons de plus prêt le temps qu'il a fait aujourd'hui.

Tout d'abord, ce matin, le premier coup d'oeil au ciel a permis de voir un grand ciel bleu. Les températures sont froides. Il fait -5,6 °C vers 10:00. 

Nous montons skier sur les coups des 11:00. Un arrêt en haut de Trabanta permet de voir quelques avions passer et laisser une longue traîne dans le ciel. Très rapidement des cirrus ont commencé à faire leur apparition. Il était magnifique de voir un mélange de ces nuages avec les traces d'avions. Celle ci se transformait peu à peu en long cirrus étalé. Comme des fils qui donnaient la vie à une couverture de plus en plus large de cirrostratus. C'est ensuite pratiquement tout le ciel qui s'est couvert de ce nuage et vers 14:00, seule une petite portion du ciel était encore au bleu sur le nord. Le cirrostratus a entamé une lente descente sur toute cette période. Passant par la phase altostratus,maintenant à 17:40, c'est un épais nuage aux alentours de 2200 m. La couverture est nébuleuse dans ses premières centaines mètres  Elle a l'air d'être plus renforcée au dessus.

Nous devons rencontré dans la nuit des précipitations. Probablement de la neige à Genève dès demain matin. Bref, retour d'une perturbation. D'après ce que j'ai compris, nous sommes déjà dans du Foehn du sud. Un petit détour par la carte des isobares s'impose...


Ok, alors on voit sur cette carte une dépression sur l'Islande. Celle ci dispose d'une longue occlusion qui redescend sur l’Angleterre. Le triple point de la perturbation se trouve sur la Bretagne. Donc gros temps de cochon la bas. D'ailleurs, je viens de voir des alertes verglas + neige sur toute la France en consultant les actualités.

Sur les Alpes nous avons plusieurs zones de hautes pressions. On remarque comme un genoux de hautes pression au niveau du Valais. Hors ce genre de forme est caractéristique des régimes de Foehn. Ceci dit j'aurais tendance à penser qu'il aurait fallu des zones de hautes pression un peut plus costaud et une dépression plus sur l'Angleterre. Ceci dit, on a observé une hausse de température dans la journée. Ce signe ne trompe pas non plus. Probablement le trou de Foehn se situait il plus au nord de notre vallée. Ce qui s'est effectivement confirmé par l'observation.

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