lundi 29 juillet 2013

Climatologie printemps 2013

Le printemps 2013 (mars à mai) s’est avéré environ 1 degré plus froid que la norme 1981-2010 au Sud des Alpes, entre 1 et 1.8 degré plus froid dans le Jura et sur le Plateau. Pour ces dernières régions, l’office fédéral de météorologie et de climatologie MétéoSuisse a relevé le printemps le plus froid depuis 1987. L’ensoleillement a été fortement déficitaire, notamment au Nord des Alpes. Pour le Nord du pays, il s’agit du printemps le moins ensoleillé depuis le début de la série homogène de mesures en 1959.

Un hiver long et un mois de mai frais.


Le déficit thermique du printemps 2013 par rapport à la norme 1981-2010 s’est constitué surtout en mars, où le mois s’est avéré hivernal, et en mai avec des températures de plus de 2 degrés en dessous de la normale. Le mois d’avril s’est avéré à peine plus chaud que la normale. Au final, le printemps 2013 a présenté des températures déficitaires, comprises entre 1 et 1.8 degré dans le Jura et sur le Plateau. Au Sud des Alpes et le long des versants nord des Alpes, le déficit thermique a été de l’ordre d’un degré. Il s’agit du printemps le plus froid depuis 1987 dans le Jura, sur le Plateau, ainsi que pour les stations de Lugano et de Locarno. En Valais, le déficit thermique a été inférieur à 1 degré, tandis que dans les Grisons, les températures ont localement presque atteint les valeurs saisonnières. Au Nord des Alpes, les températures les plus élevées de la saison n’ont pas été relevées en mai comme cela devrait être habituellement le cas, mais à la mi-avril.

Malgré un mois de mars sec, des précipitations excédentaires, surtout au Sud


Après un mois de mars avare en précipitations sur la plupart des régions, les précipitations ont été plus généreuses en avril et surtout en mai. Finalement, le printemps 2013 a récolté une pluviométrie souvent excédentaire par rapport à la norme 1981-2010. Des sommes pluviométriques proches de la normale n’ont été relevées que de la région glaronnaise au Säntis et du Nord des Grisons à la Basse-Engadine, ainsi que dans le val Münster. Ainsi, la station de Scuol n’a recueilli que l’équivalent de 78% de la norme. Un léger excédent pluviométrique a été comptabilisé dans le Jura, sur le pied nord du Jura et le long des versants nord des Alpes. Il est fréquemment tombé entre 110 et 120% de la norme des précipitations sur le Plateau alémanique, entre 120 et 145% à l’ouest de Berne, en Valais et en Haute-Engadine. Le printemps 2013 a été très humide au Sud des Alpes avec généralement de 140 à 170% de la norme des précipitations printanières. 

Exceptionnellement peu de soleil au Nord


L’ensoleillement du printemps 2013 a été exceptionnellement faible, notamment au Nord. Les mois de mars et de mai ont fortement contribué à ce déficit d’ensoleillement, tandis que le mois d’avril avait présenté un ensoleillement normal, voire même excédentaire dans les Alpes centrales et orientales. Sur le Plateau et dans le Jura, il n’a atteint que l’équivalent de 60 à 70% de la norme 1981-2010. Sur le pied nord du Jura, il a même été inférieur à 60%. Tous les points de mesures de l’ensoleillement situés sur le Nord de la Suisse et qui possèdent une série homogène de mesures depuis 1959 ont connu le printemps le moins ensoleillé de ces 55 dernières années. Cela a été le cas à Saint-Gall (288 h), Güttingen (387 h), Zurich-Fluntern (303 h), Zurich-Aéroport (307 h), Bâle-Binningen (264 h), Berne-Zollikofen (333 h) et à La Chaux-de-Fonds (266 h). Il y a tout de même une exception avec la station de Schaffhouse qui avait connu un ensoleillement encore plus faible au cours du printemps 1986. A Neuchâtel et Payerne, il s’agit du printemps le moins ensoleillé depuis 1986, et même depuis 1983 pour le Bassin lémanique. Le long des versants nord des Alpes, il a été relevé de 70 à 80% de l’ensoleillement, en Valais, au Tessin et dans les Grisons, de 75 à 85% de la norme. Pour la plupart des stations, le printemps 2013 a souvent été le plus sombre depuis 1988 ou 1986, pour le versants nord des Alpes depuis 1980 ou même depuis 1978. 

Ensoleillement le plus faible à Zurich entre janvier et mai depuis le début des mesures en 1884 


Le bilan de l’ensoleillement n’est pas vraiment différent si on le comptabilise depuis le début de l’année. En effet, les mois de janvier et février avaient été également sombres sur une grande partie du pays et surtout sur le Nord du pays. Pour les 5 premiers mois de l’année, il s’agit de la période la moins ensoleillée depuis le début le début des mesures d’ensoleillement en 1959 pour les stations de La Chaux-de-Fonds, de Bâle, de Zurich-Aéroport, Zurich-Fluntern et Saint-Gall. Pour les versants nord des Alpes, il s’agit de la période la plus sombre depuis 1978. 

Sur le Plateau à l’ouest de l’Aar, au Tessin et dans les Grisons, il s’agit de la période la moins ensoleillée depuis 1988 ou 1986 selon les endroits. En revanche, les cinq premiers des années 2001 et 1994 avaient connu une période encore plus grise sur les sommets alpins, à Samedan et partiellement en Valais. 

L’indice du printemps intègre les 10 premières phases phénologiques de l’année pour quelque 80 stations d’observations du réseau phénologique de MétéoSuisse. Cela permet ainsi de caractériser le printemps dans son ensemble. L’écart à la date moyenne est déterminé par une analyse en composantes principales. Cette méthode est adéquate pour structurer de grands ensembles de données. L’indice du printemps montre une très forte corrélation avec l’évolution des températures entre janvier et mai. 

L’évolution de la végétation au printemps 2013 a été plus tardif que la moyenne 1981-2010 et peut être 
considérée comme normale à tardive. Comme il manque encore des observations de quelques stations, l’indice du printemps 2013 peut encore légèrement changer. Le développement de la végétation a été encore plus tardif en 2006 et également fréquemment avant 1989.

Analyse climatologique pour le mois de mai 2013 (source : Météo Suisse)


En mai 2013, l’office fédéral de météorologie et de climatologie MétéoSuisse a relevé des températures inférieures à la norme 1981-2010 de l’ordre de 1.5 à 3.5 degrés avec un déficit thermique le plus marqué en Suisse romande. Il s’agit du mois de mai le plus froid depuis 1991. De plus, mai 2013 a été humide dans tout le pays où l’équivalent de 130 à 200% de la norme des précipitations a été mesuré. Le mois a été également exceptionnellement peu ensoleillé. En Haute-Engadine et au Jungfraujoch, il s’agit du mois de mai le moins ensoleillé depuis le début de la série de mesures en 1959.

De violents orages au début du mois


Le mois a débuté avec des conditions météorologiques chaotiques. Le 1er mai, une couche de stratus a parfois persisté jusque dans l’après-midi au Nord des Alpes, ce qui rappelait des conditions de saison froide. Après la dissipation des stratus, la température a grimpé jusqu’à 18-21 degrés, mais le pied nord du Jura est resté dans la fraîcheur avec 16.3 degrés à Bâle et 12.8 degrés Fahy (596 mètres) en Ajoie. Ce même jour, le foehn a soufflé dans les vallées alpines, faisant grimper le thermomètres jusqu’à 26.3 degrés à Bad Ragaz/SG, dans la vallée du Rhin. Au-dessus de la couche d’inversion, la masse d’air était si instable que des cumulus se sont développés l’après-midi en allant localement jusqu’à des orages parfois forts. La région de Fahy a vécu un événement rare : le stratus est resté compact jusqu’à l’arrivée d’une zone orageuse. 

Une imposante cellule orageuse s’est développée dans l’Emmental, puis s’est déplacée vers l’Entlebuch, la région de Lucerne/Root, Sins jusqu’à Horgen/ZH. Des grêlons avec plusieurs centimètres de diamètre ont été observés et le vent a soufflé jusqu’à 65 km/h à Lucerne. Le 2 mai, de l’air froid était présent sur les régions de plaine, favorisant à nouveau la formation d’une couche de stratus. Au-dessus de cette limite, de l’air chaud d’origine nord-africaine a été transporté en direction des Alpes avec du sable du Sahara, qui était déjà présent la veille. Dans cet air très instable, de nouveaux foyers orageux se sont formés. Ceux-ci se sont localement montrés violents. A Schaffhouse, il est tombé une lame d’eau de 32.8 mm en 10 minutes entre 18h40 et 18h50. Il s’agit de la plus importante somme de précipitations tombées en 10 minutes depuis que l’on mesure automatiquement les précipitations toutes les 10 minutes au début des années 1980 et ceci pour n’importe quel endroit du Nord des Alpes et des Alpes. Le record suisse reste à Locarno-Monti au Tessin avec une somme pluviométrique sur 10 minutes de 33.6 mm. 

Des orages violents ont également affecté d’autres régions. Des chutes de grêle conséquentes ont touché la région de Thoune. La rive droite du canton de Genève a également été touchée par la grêle. A Zurich-Affoltern, il est tombé une lame d’eau de 35.1 mm en 20 minutes, à Ebnat-Kappel de 45.1 mm en 30 minutes et à Schaffhouse de 46.6 mm en 30 minutes. Au total, cette ville a recueilli une lame d’eau de 52 mm en moins de 2 heures, soit l’équivalent de plus de la moitié d’un mois de pluie (normes 1981-2010 pour mai de 88 mm). Des grêlons de la taille d’une balle de pingpong ont été relevés à Thoune. 

Première décade de mai chaude et changeante


Le 3 mai, une dépression alpine se décalant lentement vers l’est a encore provoqué une nébulosité importante avec des précipitations. Ensuite, les conditions météorologiques sont devenues plus calmes. Le 4 mai, le soleil est revenu au Sud des Alpes, le 5 mai également au Nord. Le 8 mai était une journée ensoleillée. Les autres jours étaient caractérisés par un temps changeant. Du 5 au 7 mai, quelques précipitations se sont produites dans les Alpes d’ouest en est. Les températures étaient encore chaudes. Les journées les plus chaudes du mois ont été mesurées au cours de cette décade : les 1er et 2 mai en haute-montagne, sur les crêtes du Jura et dans les vallées à foehn, le 8 mai sur les régions de plaine, le 9 mai sur le Sottoceneri et le sud-est des Grisons. Cependant, les valeurs maximales en plaine n’ont pas été supérieures à 22-24 degrés.

Deuxième décade grise, fraîche et, surtout au Sud, humide 


Le 9 mai, les conditions météorologiques se sont dégradées et le 10 mai a été généralement pluvieux et frais. La barre des 20 degrés n’était atteinte que localement au Tessin. De l’air frais et humide a envahi la région alpine. Au début, un courant du nord-ouest a dirigé de l’air polaire vers les Alpes. Le 12 mai, les températures étaient comprises entre 12 et 14 degrés seulement sur le Plateau. Le soleil s’est montré avare de ses rayons jusqu’au 13 mai et il a souvent neigé jusque vers 1500 mètres d’altitude le long des versants nord des Alpes. Seul le Sud des Alpes a profité d’un temps assez ensoleillé en raison du foehn du nord avec des températures comprises entre 22 et 24 degrés. Le 13 mai, la station de Grono/GR a relevé une valeur de 25.9 degrés. C’est la seule station du Sud des Alpes à avoir enregistré un jour de chaleur en mai 2013.

Le 14 mai, les vents en altitude se sont orientés au sud-ouest puis au sud, si bien qu’une situation persistante de barrage s’est mise en place au Sud des Alpes jusqu’au 21 mai avec de fortes précipitations, notamment les 16, 17 et 19 mai. Du Simplon au Binntal (Haut-Valais), au Tessin et au Sud des Grisons, il est généralement tombé entre 150 et 270 mm de précipitations en 8 jours. Les sommes pluviométriques les plus élevées ont été recueillies dans le val Maggia : 325.9 mm à Càmedo dans les Centovalli, 372.4 mm à Robiei dans le val Bavona. Pendant ce temps, du 14 au 18 mai, le foehn a permis au soleil de fréquemment briller au Nord des Alpes. Les températures maximales ont pu être supérieures à 20 degrés, mais en Suisse romande que le 14 mai. Les autres jours, le temps au Nord était souvent gris, frais et fréquemment pluvieux, notamment en Suisse romande. Retour de conditions de fin d’hiver au cours de la dernière décade. 

Le 21 mai, le centre dépressionnaire s’est déplacé vers le nord, en direction de la Scandinavie. Ainsi, les vents se sont à nouveau orientés au nord-ouest. La zone principale des précipitations s’est décalée sur la Suisse alémanique et surtout le long des versant nord des Alpes. Les températures qui étaient déjà basses pour la saison se sont davantage rafraîchies au Nord. 

Le 24 mai, on mesurait des températures entre 7 et 9 degrés inférieures à la norme 1981-2010 et même jusqu’à 12 degrés en altitude. Sur les régions de plaine de la Suisse alémanique, les températures étaient comprises entre 2 et 10 degrés et la limite des chutes de neige s’est abaissée jusque vers 700 mètres. Il faisait un peu moins froid au Sud des Alpes. Là-bas, le foehn du nord a asséché la masse d’air et le temps était au moins en partie ensoleillé avec des températures maximales comprises entre 15 et 17 degrés. Au Nord, le temps humide et très frais a persisté jusqu’au 26 mai. 

A partir du 27 mai, les conditions météorologiques ont nettement évolué vers des températures plus chaudes et un ensoleillement plus généreux. Cependant, le 28 mai déjà en seconde partie de journée, un nouveau front froid est arrivé. A l’avant, des orages parfois forts ont éclaté dans le Jura et sur le Plateau avec des rafales de vent comprises entre 60 et 85 km/h et localement de la grêle. La nuit suivante, la neige s’est abaissée jusque vers 700 mètres d’altitude, notamment dans les Alpes orientales. Le 29 mai dans l’après-midi, les températures n’étaient comprises qu’entre 10 et 12 degrés. 

Précipitations exceptionnelles au changement du mois


A la fin du mois, une dépression centrée à l’est de la Suisse a déterminé le temps dans les Alpes. Le 31 mai, le centre dépressionnaire était située sur la Tchéquie. La dépression a rabattu de l’air méditerranéen très humide dans un courant d’altitude de nord à nord-est, tandis que de l’air maritime polaire affluait dans les basses couches dans un courant de nord-ouest. La rencontre entre ces deux masses d’air a favorisé un soulèvement, ce qui a provoqué des précipitations abondantes en Suisse alémanique, notamment dans la nuit du 31 mai au 1er juin. 

Les précipitations les plus abondantes sont tombées dans les régions à barrage du Centre et de l’Est des versants nord des Alpes, en particulier du Walensee au lac de Constance, où on a relevé une lame d’eau comprise entre 80 et 150 mm. Des Alpes schwytzoises au Pays appenzellois, il est même tombé entre 150 et 200 mm de précipitations. La sommes pluviométrique la plus élevée sur 2 jours a été recueillie à Schwägalp/AR avec 245.2 mm. Au moment de la rédaction de ce bulletin, les données de certains postes pluviométriques n’étaient pas encore complètement disponibles.

Dans une grande région située à proximité du Säntis, MétéoSuisse a relevé de nouveaux records de somme pluviométrique sur 2 jours. Certaines mesures ont débuté il y a plus de 100 ans, ce qui rend les records encore plus remarquables. A Teufen/AR (début des mesures en 1901), il a été mesuré une lame de 190.9 mm en 2 jours (précédent record le 30.05.1940 avec 177.0 mm). A Altstätten/SG, il a été recueilli une lame d’eau de 183.9 mm en 48 heures (précédent record le 10.01.1914 avec 180.7 mm). A Appenzell (début des mesures en 1891), avec 173.0 mm, le record du 14 juin 1910 de 177.8 mm n’a juste pas été dépassé. Parmi les données disponibles, l’endroit le plus arrosé de l’événement se situe donc à Schwägalp avec 245.2 mm. Pour cette station qui n’a une série de mesures que depuis 40 ans, il s’agit tout de même d’un record remarquable qui pulvérise le précédent record de 193.9 mm en 2 jours, relevé lors des intempéries d’août 2005.

Pour la région s’étendant du Walensee au lac de Constance, les intempéries du 31 mai au 2 juin 2013 ont été plus importantes que celles d’août 2005. Ces intempéries ont eu pour conséquence des glissements de terrain, des inondations et des débordements de cours d’eau. Cela a essentiellement touché toutes les régions situées le long du Centre et de l’Est des versants nord des Alpes, mais les dangers ont été heureusement fortement limités.

Lors des intempéries d’août 2005 et de mai 1999, les dégâts avaient été nettement plus importants, car les régions concernées par les précipitations abondantes étaient plus étendues. Une autre raison qui a limité les dégâts par rapport à août 2005 était la limite des chutes de neige qui était située vers 2300 mètres au cours de cet événement, alors qu’elle se situait 1000 mètres plus haut en août 2005, vers 3300 mètres. Par conséquent, en août 2005, presque toute l’eau tombée s’écoulait directement vers la plaine, tandis que cette fois-ci, une partie des précipitations s’est stockée sous forme de neige.

Ces intempéries ont particulièrement frappé les pays situés à l’est de la Suisse où le niveau de certains fleuves ont battu des records de hauteur avec des inondations, ainsi que des victimes humaines. 

En Suisse, les régions Nord Jura, Plateau central et oriental, ainsi que les Alpes bernoises et fribourgeoises ont été moins concernées par les intempéries. Dans ces régions, il est tombé entre 40 et 75 mm de précipitations en 24 heures environ, et même parfois moins de 30 mm sur le pied nord du Jura et le long la frontière avec le Rhin.

Végétation : développement plutôt tardif en plaine, normal en altitude 


La floraison des cerisiers qui s’est produite au début du mois de mai jusqu’à une altitude de 1000 mètres, a eu lieu à des dates conformes à la norme 1981-2010 avec un écart compris entre -8 et +8 jours. Les pommiers et les poiriers ont débuté leur floraison entre début mai et mi-mai. Alors que la floraison des pommiers a été plutôt tardive sur le Plateau (-2 à +12 jours), cette phase s’est produite à des dates conformes à la norme, voire légèrement en avance (+1 à -10 jours) à des altitudes plus élevées. Dans les régions en altitude du Tessin, la floraison des poiriers a été très tardive avec un écart de 11 à 13 jours par rapport à la norme. 

Le déploiement des feuilles du hêtre avait débuté en avril et s’est poursuivi en mai au-dessus de 700 mètres d’altitude. Cette phase de végétation s’est située à des dates conformes à la norme à légèrement en avance (+3 à -7 jours). Le déploiement des aiguilles du mélèze a pu être observé à des altitudes supérieures à 900 mètres. Cette phase s’est produite à des dates plus ou moins conformes à la norme. Un constat similaire s’applique également pour le déploiement des feuilles et la floraison du marronnier. Pour cette espèce, les dates ont été conformes à la norme avec un écart négatif ou positif de l’ordre de la semaine.

Pour les plantes herbacées, les dernières anémones des bois ont été observées entre 1000 et 1650 mètres d’altitude, ce qui a correspondu à des dates parfois conformes à la norme à tardives avec un retard supérieur à 10 jours. La floraison des dents-de-lion s’est poursuivie à des altitudes supérieures à 600 mètres. Selon les différentes stations, cette phase était parfois en avance, parfois en retard avec des écarts compris entre -14 et +14 jours.

La saison pollinique a été influencée par un temps peu ensoleillé avec de nombreux jours pluvieux. Dans de telles conditions, les pollens ne volent pas bien. La saison pollinique du bouleau s’est terminée sur le Plateau et au Tessin au cours de la première semaine de mai. Elle n’a duré en moyenne que pendant 18 jours, ce qui est nettement plus court que la moyenne qui est de 27 jours (période 1993-2012). Le nombre de journées avec une forte concentration pollinique, qui se produit principalement lors de journées ensoleillées, a été de 12 jours, alors que la moyenne se situe à 17 jours. La saison pollinique du frêne a débuté entre fin avril et début mai, ce qui a correspondu à un retard d’environ 8 jours par rapport à la moyenne 1993-2012. La charge pollinique a été d’intensité moyenne. Les premiers pollens de graminées ont été mesurés à partir de la première et deuxième semaine de mai au Nord des Alpes. En Suisse alémanique, cette phase ne s’est produite que légèrement plus tard que la moyenne, alors qu’en Suisse romande, le retard a parfois été supérieur à 10 jours. A partir de la mimai, certaines stations de mesures ont déjà pu relever de fortes concentrations de pollen de graminées, ce qui a été en retard de quelques jours par rapport à la moyenne.

Bilan du mois


Avec un déficit thermique compris entre 1.5 et 3.5 degrés par rapport à la norme 1981-2010, il s’agit du mois de mai le plus froid depuis 1991. Seules de rares stations ont mesuré une journée de chaleur en mai 2013 : Bad Ragaz avec 26.3 degrés, Coire avec 25.1 degrés, Sion avec 25.2 degrés et Grono avec 25.9 degrés. A Lugano et Locarno, la température n’a jamais atteint les 25 degrés. A Lugano, cela n’était pas arrivé depuis mai 1987 et 1988, à Locarno depuis 1984. En mai 1984 et 1980, les températures maximales à Locarno et à Lugano étaient même restées inférieures à 22 degrés. 

Les précipitations ont été presque partout supérieures à la norme 1981-2010, sauf localement sur le pied nord du Jura, en Basse-Engadine et dans la val Münster. MétéoSuisse a relevé l’équivalent de 150 à 200% de la norme des précipitations sur le Sopraceneri, le Nord et le Centre des Grisons, en Valais, sur le Centre et l’Est des versants nord des Alpes, ainsi que dans les cantons de Saint-Gall et de Zurich. Il a été mesuré de 130 à 170% de la norme sur la région du Napf, ainsi que dans les Alpes bernoises et vaudoises. 

Par ailleurs, mai 2013 a été exceptionnellement sombre. Sur la plupart des régions du pays, le soleil n’est apparu qu’entre 20 et 35% du temps possible. C’était un peu mieux sur le Tessin central et méridional avec un ensoleillement relatif proche de 40% et même supérieur à 40% dans certains endroits du Valais. D’une manière générale, l’ensoleillement a été compris entre 45 et 65% de la norme 1981-2010. En Valais et au Tessin, il a parfois atteint 75% de la norme. Malgré cela, pour le Valais, il s’agit d’un mois exceptionnellement sombre puisque la dernière fois où le soleil était encore moins apparu remonte à mai 1984. Ce constat s’applique également de la région zurichoise à Schaffhouse, pour la région du Rhin supérieur, pour la Suisse romande, ainsi que pour l’Engadine et le val Poschiavo. Au Jungfraujoch et en Haute-Engadine, il s’agit même du mois de mai le moins ensoleillé depuis le début des mesures d’ensoleillement en 1959.

29.07.2013

Changement radical de temps durant cette nuit. Nous passons au travers d'un front orageux actif. Les conséquences sont une forte baisse des températures et des précipitations abondantes. De 29°C nous passons aujourd’hui à 13°C, soit un delta de 16°C. C'est conséquent! Il est tombé depuis cette nuit pas loin de 20mm d'eau. Cela aussi est conséquent... A 11h00, le temps est complètement bouché. On entend régulièrement la foudre, et il pleut dru. 

Le changement de temps provient essentiellement de l'arrivée d'une masse d'air polaire maritime. Cette masse avait  commencer à prendre position sur nos régions hier en cours de journée. Un régime de vent du sud-ouest s'est mis en place. Celui-ci a persisté jusqu'à l'arrivée du gros de la perturbation.



Les prévisions pour aujourd'hui sont les suivantes : Au nord des Alpes, encore pluvieux jusqu'à la mi-journée, puis passage à un temps d'averses résiduelles entrecoupées de brèves éclaircies. Dans les Alpes, couvert et pluvieux jusqu'en milieu d'après-midi avec encore des orages, souvent violents dans le Haut-Valais. Accalmie par l'ouest dès le milieu de l'après-midi. Température en plaine : maximum 21 à 23°. Isotherme du 0° vers 3000 m. En montagne, vent modéré virant de secteur sud à secteur ouest. Fort vent de vallées dans la plaine du Rhône.


samedi 27 juillet 2013

27.07.2013

Temps toujours très chaud. Il fait déjà 28°C au chalet, et nous sommes a peine 13:00.
Scénario identique au dernier jour. Nous sommes toujours dans le "marais" avec des températures de plus en plus hautes. Un peut de vent du sud, aux alentours de 5 Kts.

Des cumulus se forment le matin et grossissent en journée. Par contre leur taille est moindre que le week end dernier. On peu supposer qu'il y a moins d'humidité dans le sol au fur et à mesure que les jours passe. A vérifier...


Turbulence et cisaillement

La turbulence désigne des mouvements aléatoires de l'air se superposant au mouvement moyen. La turbulence aéronautique est associée à toute variation de la direction et/ou de la vitesse du vent (cisaillement) engendrant des accélérations verticales ou horizontales pouvant modifier les paramètres de vol non compensé par des méthodes normales de pilotages. C'est un phénomène fréquemment observé, aux origines diverse. La notion de turbulence est liée à l'échelle choisie. La turbulence forte fait l'objet de SIGMET. Les turbulences modérées et fortes sont représentées comme des phénomènes significatifs sur les cartes TEMSI.

Les symboles représentant la turbulence sont :


La turbulence peut entraîner une perte de contrôle momentanée de l'appareil, des troubles physiologiques et des dégâts à la structure de l'appareil. De plus, notons la difficulté d'atterrir et de décoller dans des conditions de turbulence sévère et la difficulté de maintenir une altitude constante dans une atmosphère turbulente.

Pendant les orages, les rafales de vent peuvent atteindre 40 à 60 noeuds et elles se produisent généralement avec de brusques changements de direction.
Notons encore que la vie d'un avion est limitée par la fatigue du métal associée à des rafales répétées. 
Finalement les statistiques montrent que 73% des accidents aux passagers sont dus à la turbulence; ces accidents interviennent lorsque les passagers dont la ceinture de sécurité n'est pas bouclée sont projetés dans l'avion ou lorsque des passagers sont atteints par des objets volants dans la carlingue dans des conditions de turbulence inattendue.
En conclusion, si vous êtes un jour passager d'un avion, si les stewarts vous demandent de rester assis, de boucler votre ceinture et de placer vos objets dans les étagères, c'est avant tout pour votre sécurité !

Sources de la turbulence


Les sources principales de turbulence, qu'elles soient naturelles ou artificielles, peuvent être classées en 5 catégories. Par ordre d'importance nous trouvons :

  1. La turbulence d'origine mécanique; dans les couches de frottement,
  2. La turbulence due aux ondes de relief,
  3. La turbulence d'origine convective, dans et sous les nuages cumuliformes,
  4. La turbulence artificielle créée par le sillage des avions,
  5. La turbulence en ciel clair (CAT) due à l'énergie du flux moyen à haute altitude.


La turbulence dans la couche de frottement


Cette turbulence résulte principalement de l'action des irrégularités du sol sur le mouvement des particules d'air dans les basses couches. Le spectre de cette turbulence est très étendu et dépend des dimensions des irrégularités du terrain.
L'intensité de la turbulence dépend de la vitesse et de la direction du vent, des irrégularités du terrain, de la hauteur de vol au-dessus du sol, de la stabilité des basses couches et éventuellement de la libération de chaleur latente de condensation (lorsqu'il y a formation de nuages bas). Cette couche de fiction atteint environ 500 pieds pour un vent soufflant à 5 noeuds mais peut atteindre 2000 pieds d'épaisseur si le vent souffle à 20 noeuds.
Le réchauffement ou le refroidissement du sol joue un grand rôle comme source d'énergie de turbulence et pour l'épaisseur de la couche de frottement (couche de mélange). Ce genre de turbulence est toujours important pour les atterrissages et les décollages et pour tout vol à basse altitude (en avion mais aussi en parapente, ULM, y compris pour les parachutistes).

La turbulence due aux ondes de relief


La turbulence due aux frottements intervient près du sommet des montagnes. Cependant la turbulence la plus sévère n'est pas issue de ce processus mais de la présence d'ondes de gravité qui prennent naissance sous le vent du relief. Le mouvement ondulatoire lui-même est souvent doux bien que des vitesses verticales de 5 à 10 m/s ne soient pas exceptionnelles dans des ondes engendrées par un relief d'altitude modérée.
La turbulence se rencontre en traversant ces ondes; les rafales de vent rencontrées peuvent atteindre 25 m/s (pour une moyenne de 5 à 12 m/s) soit des vitesses qui peuvent entraîner des dégâts à la structure de l'appareil. Il est donc nécessaire d'aborder ces régions à vitesse réduite car la turbulence s'y manifeste sans aucun avertissement. Remarquons que la turbulence la plus violente se manifeste au bord des ondes par suite de l'interférence avec le flux général de l'air.
Cette turbulence orographique se ressent au-dessus des collines jusqu'à une hauteur atteignant le tiers de la hauteur du relief mais elle atteint 3 fois la hauteur de la montagne pour les reliefs les plus élevés (massif alpin, etc).

La turbulence d'origine convective


Ce type de turbulence s'observe dans et sous les nuages cumuliformes et principalement les cumulonimbus. En fait, on peut l'observer dans tous les nuages instables quelle que soit la cause de déclenchement de l'instabilité : fronts, orographie, etc.

L'instabilité crée des mouvements verticaux organisés. Nous avons vu à propos des orages que les supercellules constituées de plusieurs cumulonimbus sont le siège de mouvements ascendants et descendants; il existe donc entre les deux courants un mouvement de cisaillement (shearing) formant une zone de turbulence sévère. Cette turbulence est localisée dans l'espace et dans le temps et, étant donné la durée de vie d'une cellule, l'intensité de la turbulence est très variable. Elle est très difficilement prévisible avec exactitude dans un cas bien précis.

Effet KHW au-dessus d'un banc d'altocumulus. Document NOAA.
Lorsque cette turbulence forme une colonne d'air ascendant elle peut être mise à profit par les pilotes de planeurs; ce sont les fameux "thermiques". Cette zone convective leur offre l'opportunité d'accélérer et de monter en altitude avec la possibilité de parcourir de grandes distances.
Dans une masse d'air sec on observera des thermiques purs, tandis que dans une masse d'air humide les thermiques seront balisés par des nuages cumuliformes. Je vous propose de consulter le chapitre consacré au vol à voile pour plus de détails.
Citons également pour mémoire l'effet Kelvin-Helmholt-Wellen, KHW en abrégé, qui participe à la création des nuages formés par turbulence, tel l'exemple présenté à gauche, y compris en ciel clair. Reportez-vous au chapitre consacré aux nuages formés par turbulence pour d'autres illustrations.

La turbulence artificielle


La turbulence provoquée par un avion peut représenter un danger potentiel. Les grands avions à forte charge alaire provoquent la formation de tourbillons de bout d'aile qui peuvent entraîner une turbulence sévère dans une zone étroite derrière l'avion. Ceci peut constituer un danger sérieux lorsqu'un petit avion tente d'atterrir derrière un plus gros. 

Les tourbillons sont entraînés par le vent et leur intensité diminue lentement avec la distance de telle manière que la situation la plus critique se présente lorsqu'il y a peu ou pas de vent de travers et lorsque l'air est très stable (inversion de température).

Intensité de la turbulence (CAT) en fonction des gradients horizontal et vertical de température (le gradient de vent a été ramené à ces deux paramètres).

La turbulence en atmosphère claire (CAT)


Bien que certains types de turbulence précités puissent intervenir en atmosphère limpide (couche de frottement, ondes de relief) nous devons traiter maintenant la turbulence que l'on rencontre en atmosphère claire en dehors des zones d'influence orographique et des zones perturbées. Elle peut être observée à moyenne et haute altitude sans qu'on puisse affirmer qu'elle soit, aux niveaux moyens, complètement indépendante de l'action perturbatrice du sol.

Contrairement à la turbulence liée aux nuages, au relief, etc, qui se manifeste de manière désordonnée, la turbulence en atmosphère claire présente un aspect plus régulier rappelant les cahots ressentis par "une automobile rapide qui roulerait brusquement sur une série de profondes ornières dont la présence n'aurait pas été décelée auparavant" (impression d'un pilote anglais). La fréquence des secousses paraît constante pendant la traversée d'une même zone turbulente. Cette fréquence varie évidemment avec la vitesse de l'avion et avec chaque situation, mais elle est de l'ordre de 2 à 4 sursauts par seconde. Cette turbulence résulte d'une brusque augmentation de la vitesse du vent et/ou d'un net changement de la direction du vent avec l'altitude.

De telles variations entraînent, par viscosité, la formation de tourbillons dans la zone de discontinuité et sont liées à la variation du vent avec l'altitude. Ces variations existent principalement au niveau de la tropopause et au bord des jets streams qui font l'objet du prochain chapitre; la turbulence en atmosphère claire se rencontre donc principalement à ces niveaux (à partir du FL200).

Il est important de noter que le degré de turbulence est différemment estimé par les pilotes en fonction de leur personnalité, de leur fatigue, du type d'avion et de la nature du vol; lors d'un exercie de combat aérien par exemple le pilote est prêt à supporter des conditions de vol très stressantes alors qu'un vol de longue distance au flight level se déroule en général de manière "relax". Le premier pilote ne ressentira pas le même CAT de la même manière que le second. Toutefois, les points de vue sont plus faciles à concilier lorsque la turbulence est sévère ou violente.


Les observations de turbulence effectuées à haute altitude donnent les résultats suivants :
  • CAT légère : 75% des cas
  • CAT modérée : 15 à 20% des cas
  • CAT sévère : 5 à 10% des cas
  • CAT violente ou extrême : 1% des cas

De plus dans 2/3 des cas, la turbulence est associé à un jet stream

Détection de la turbulence et des aérosols


Outre les cartes synoptiques qui révèlent la position des fronts et les cartes d'altitude qui permettent de localiser les courants jets associés, il existe aujourd'hui des moyens électroniques pour détecter la turbulence en atmosphère claire. Ces systèmes font appel à des diodes d'émission laser émettant des impulsions à très basse fréquence ou reposent sur des détecteurs infrarouge dont le fonctionnement sort du cadre de ce dossier.

Le centre de recherche aéronautique Dryden de la NASA a experimenté avec succès ce genre d'appareil, utilisant un Lidar (Light Detection and Ranging) qu'ils ont fixé sur la carlingue d'un avion. Ainsi que nous le verrons, le Lidar a de multiples applications et peut par exemple visualiser les couches nuageuses, mesurer le stress subit par la structure d'un avion et diagnostiquer les éventuels dommages sur l'appareil. L'industrie aéronautique a testé les premiers prototypes en l'an 2000 et les a installés depuis sur ses longs courriers.



jeudi 25 juillet 2013

Belle journée ensoleillé d'été avec des températures aux alentours de 32°C. Pas beaucoup de formations de cumulus. Ceux ci conservent une forme plus étendue horizontalement que verticalement. On est dans le "marais".



Laser pour détourner la foudre


L'idée sort d'un film de science-fiction. Des chercheurs genevois pensent pouvoir influencer la météo dans un futur proche grâce à des lasers. Faire pleuvoir les nuages, écarter la foudre, sont autant de rêves devenus proches de la réalité.

Ils veulent détourner la foudre et faire pleuvoir les nuages: un groupe de chercheurs genevois tente d'influencer le temps avec des lasers. Ils viennent de réussir à multiplier en laboratoire des cristaux de glace dans des nuages et pourraient bientôt parvenir à produire des éclairs rectilignes.

Ces "faiseurs de temps" espèrent un jour pouvoir détourner les éclairs d'avions au décollage ou de bâtiments sensibles comme les centrales nucléaires, par exemple. "Nous en sommes certes encore loin mais nous espérons pouvoir dans le futur influencer la foudre et les nuages", a indiqué à l'ats Jérôme Kasparian, du Groupe de physique appliquée de l’Université de Genève (UNIGE).

Ce qui sonne comme de la science-fiction se rapproche du domaine du possible grâce à de nouveaux lasers femtosecondes, à impulsions ultrabrèves et ultrapuissantes. Ce sont des lasers qui émettent des impulsions lumineuses avec une énergie de l'ordre du térawatt (milliers de milliards de watts) durant des femtosecondes (millionièmes de milliardièmes de seconde). Il s'agit là des événements les plus courts pouvant être produits actuellement de manière artificielle.

Canal ionisé


Avec des confrères allemands et français, l'équipe de Jean-Pierre Wolf, du groupe de biophotonique dont fait partie M. Kasparian, a construit un tel laser, le "Téramobile", qui produit une énergie de cinq térawatts. Cette installation électronique et optique de neuf tonnes tient dans un conteneur de six mètres transportable facilement et donc utilisable en extérieur.

Dans l'atmosphère, le laser crée un phénomène fantomatique: les impulsions à haute énergie ionisent l'air - arrachant leurs électrons aux molécules d'air - et forment un canal de plasma conducteur. Ces "filaments" rectilignes peuvent monter jusqu'à plusieurs kilomètres dans le ciel.

Dans une "chambre à brouillard", les gaz ionisés peuvent faire condenser l'eau. L'inventeur de ce dispositif, le physicien écossais et Prix Nobel Charles Wilson, l'avait déjà découvert en 1896. Les scientifiques genevois ont donc pensé que le laser pourrait encore renforcer cet effet et produire de vrais nuages.

Et en effet, des essais en chambre à brouillard ont montré la formation de voiles nuageux visibles à l'oeil nu. Lors d'un test en plein air il y a quelques années au-dessus de Berlin avec le Téramobile, les chercheurs ont également pu mesurer de la condensation mais l'effet était trop faible pour faire véritablement pleuvoir.Effet inattendu

Des expériences plus récentes ont montré un autre effet, inattendu: dans une chambre à brouillard spéciale de l'Institut de technologie de Karlsruhe (D), capable de produire différents types de nuages, le laser a multiplié les cristaux de glace dans des cirrostratus d'un facteur 100. Ce qui est "étonnamment fort", comme l'ont rapporté les chercheurs dans la revue "Proceedings of the National Academy of Sciences" (PNAS).

Les nuages étaient ainsi trois fois plus lumineux. Or des nuages plus lumineux réfléchissent mieux le rayonnement UV responsable de l'effet de serre, le renvoyant dans l'espace. Selon M. Kasparian, on pourrait s'attendre de cette manière à "un effet de refroidissement net sur le climat".

Contrôler la foudre


En parallèle, les scientifiques poursuivent une autre idée: les filaments ionisés ne pourraient-ils pas guider la foudre? Les chercheurs sont effectivement parvenus avec le Téramobile a produire des décharges électriques qui ont suivi en ligne droite les filaments au lieu de faire du zig-zag comme un éclair normal. Mais "pour déclencher un véritable éclair dans un orage, notre laser n'est pas assez puissant", explique M. Kasparian.

Pas encore assez puissant: le physicien se dit en effet convaincu que des applications concrètes seront possibles dans le futur, par exemple "protéger des installations comme les aéroports ou les centrales nucléaires des effets secondaires de la foudre", soit les perturbations électromagnétiques susceptibles d'endommager des appareils électroniques par exemple.

La physicienne Ursula Keller, qui travaille également sur les lasers à impulsions ultrabrèves à l'EPFZ, est du même avis: "Compte tenu des progrès énormes réalisés ces dernières années dans la technologie des lasers, ce n'est qu'une question de temps jusqu'à ce que leur puissance soit suffisante pour obtenir de tels effets".

mercredi 24 juillet 2013

Chaleur à venir!


Ceux qui aiment la chaleur seront servis cette semaine. En effet, MeteoNews annonce des températures caniculaires pour toute la semaine, en particulier dès jeudi. Le mercure devrait grimper à 35 degrés. Des pointes à 37 degrés sont même attendues en Valais Central!

Le responsable? Un air très chaud qui arrive en Suisse, selon Vincent Devantay de MeteoNews. «Les températures seront déjà voisines de 30 degrés ce lundi après-midi et mardi, puis un passage orageux est attendu mercredi sur l'ensemble du pays. Une vague de chaleur se mettra ensuite en place dès jeudi et se prolongera jusqu'au week-end.»

Et cela va durer. Une dégradation orageuse pourrait ensuite intervenir entre dimanche et lundi prochains, mais aucune franche baisse des températures n'est entrevue d'ici la fin du mois de juillet.

Le contraste de cette chaleur est saisissant en regard de l'hiver rigoureux et du printemps pourri que la Suisse a connu cette année. C'est un anticyclone centré sur le nord-ouest de l'Europe qui influence favorablement le temps en Suisse depuis plusieurs semaines, selon les spécialistes météo. Et il faut remonter plusieurs années en arrière pour retrouver d'aussi belles conditions au mois de juillet.

Conséquence: les valeurs d’ozone ont augmenté. Lundi en début d’après-midi, elles se situaient au-dessus de la valeur limite de 120 microgrammes/m3 sur l’ensemble du Plateau, selon la carte publiée par le réseau national d’observation des polluants atmosphériques (NABEL).

Mais la population n’est mise en garde que lorsqu’au moins trois stations au nord des Alpes mesurent plus de 180 microgrammes/m3 et que ces valeurs sont aussi attendues les jours suivants.

Chaleur a venir!

Ceux qui aiment la chaleur seront servis cette semaine. En effet, MeteoNews annonce des températures caniculaires pour toute la semaine, en particulier dès jeudi. Le mercure devrait grimper à 35 degrés. Des pointes à 37 degrés sont même attendues en Valais Central!
Le responsable? Un air très chaud qui arrive en Suisse, selon Vincent Devantay de MeteoNews. «Les températures seront déjà voisines de 30 degrés ce lundi après-midi et mardi, puis un passage orageux est attendu mercredi sur l'ensemble du pays. Une vague de chaleur se mettra ensuite en place dès jeudi et se prolongera jusqu'au week-end.»
Et cela va durer. Une dégradation orageuse pourrait ensuite intervenir entre dimanche et lundi prochains, mais aucune franche baisse des températures n'est entrevue d'ici la fin du mois de juillet.
Le contraste de cette chaleur est saisissant en regard de l'hiver rigoureux et du printemps pourri que la Suisse a connu cette année. C'est un anticyclone centré sur le nord-ouest de l'Europe qui influence favorablement le temps en Suisse depuis plusieurs semaines, selon les spécialistes météo. Et il faut remonter plusieurs années en arrière pour retrouver d'aussi belles conditions au mois de juillet.
Conséquence: les valeurs d’ozone ont augmenté. Lundi en début d’après-midi, elles se situaient au-dessus de la valeur limite de 120 microgrammes/m3 sur l’ensemble du Plateau, selon la carte publiée par le réseau national d’observation des polluants atmosphériques (NABEL).
Mais la population n’est mise en garde que lorsqu’au moins trois stations au nord des Alpes mesurent plus de 180 microgrammes/m3 et que ces valeurs sont aussi attendues les jours suivants.

mardi 23 juillet 2013

Cellule orageuse sur la région des Alpes

Un bel orage ce soir qui devrait se prolonger toute la nuit. Un belle cellule orageuse au voisinage de la région genevoise....Cela va se faire en plusieurs actes.


Hypsomètre

Un hypsomètre est un instrument utilisé pour la mesure de l'altitude à partir de l'observation de la température d’ébullition de l'eau ou d'un autre liquide, celle-ci diminuant avec la pression et donc l'altitude.

L'appareil est formé d'un récipient cylindrique, un tube en verre par exemple, dans lequel un liquide (généralement de l'eau) est porté à ébullition. Un thermocouple mesure la température du liquide en permanence (non la température de la vapeur). Pour déduire l'altitude du lieu en fonction de la température mesurée il est nécessaire de connaître la relation entre température d'ébullition et pression d'une part, ainsi que la relation entre pression atmosphérique et altitude d'autre part. La précision de la mesure de pression est directement liée à la précision de la mesure de la température et à basse altitude la précision requise est de l'ordre du centième de degré.

D'autres liquides peuvent être utilisés dont les plus commun sont l'éthanol et le méthanol. Un modèle d'hypsomètre fut mis au point par l'Armée des États-Unis à la fin des années 1950 utilisant du sulfure de carbone (CS2) qui ne nécessitait pas de chauffage, la température d'évaporation du liquide étant inférieure à la température ambiante, mais les inconvénients de l'utilisation de ce genre de liquide étaient sa dangerosité et ses problèmes environnementaux. L'avantage de cet hypsomètre était qu'il était plus précis qu'une capsule de Vidie traditionnelle, spécialement à une pression inférieure à 50 hPa (19 300 m).

Cet appareil est utilisé dans certaines radiosondes pour trouver l'altitude du ballon, une donnée essentielle des radiosondages. En particulier, il a été utilisé dans la radiosonde SRS400-PTU en Suisse. La gamme de fonctionnement des hypsomètres est typiquement de 1100 à 5 hPa et la précision requise par les services de météorologie est de l'ordre de 0,1 % sur toute la gamme.

Il peut être aussi utilisé par les arpenteurs pour déterminer la hauteur d’une parcelle de terre en connaissant la pression du niveau de la mer standard à la température ambiante.



23.07.2013

Même scénario depuis quelques jours. Du beau le matin, des Cb se forment en cours de journée et on frôle l'orage le soir. Les températures sont hautes (environs 30 à 32° au max.). On annonce 37° ce samedi! Une vague de canicule est d'ailleur prévue sur la France.

"Cette fois c'est sûr, l'été est bel et bien là. La semaine prochaine, il fera beau et chaud. Si la France prévoit déjà un épisode caniculaire, il est encore trop tôt pour se prononcer en Suisse.

Selon les météorologues, il fera plus chaud à partir de mardi. On pourrait s’attendre à des températures dépassant les 30° et allant jusqu’à 33°. Une journée caniculaire est envisageable en fin de semaine.

Chez MétéoSuisse, Olivier Duding affirme qu'il est «trop tôt pour se prononcer» et demeure pour l'instant prudent puisque les prévisions sont encore trop instables et fluctuantes. L’épisode caniculaire (au moins 33° pendant plus de trois jours) n’est pas encore évoqué. «On sera peut-être juste à la limite de la canicule», explique-t-il. Côté français, Frédéric Decker, météorologue àMeteonews a réalisé pour Le Nouvel Observateur des prévisions pour la semaine à venir. Selon lui, un vent du sud-ouest devrait générer un gros «pic de chaleur».

Le météorologue met en garde contre un épisode caniculaire: «Nous serons sans doute en niveau orange la semaine prochaine», précise-t-il. Sur le site de MeteoNews, on annonce déjà pour mardi prochain des températures excédant les 35°, avec 37° à Bordeaux, 36° à Toulouse et 35° à Lyon.

MétéoSuisse confirme l'arrivée d'une vague de chaleur qui touchera d'abord l'Espagne et la moitié sud de la France."


Toujours la même situation : marais barométrique, peu ou pas de vent, beaucoup de soleil et une situation convective importante.

J'observe dans la matinée la genèse de cumulus se transformant assez rapidement en cumulonimbus. Il est intéressant de remarquer que l'extension de ces nuages n'est pas très importante. Toute au plus, la zone de stabilité recommence vers 7 ou 8'000 mètres. Les ascendances s'étalent en largeur à cette altitude, créant une couverture relativement épaisse qui s'étire sur une zone de plus en plus importante. A midi, nous montons sur St Cergue. La route est mouillée, témoin de précipitations récentes. On observe alors de gros Cb sur le Jura. Ces Cb continuent à gagner en taille bien qu'ils se soient vidés récemment. Cependant, la situation change en début d'après midi et la couche supérieure se diffuse pour laisser place à un ciel plus clément. Cela n'empêche pas la mise en place de beaux Cb Castelanus mais sans pour autant avancer dans le processus de maturation. Au final, vers 19:00 le ciel se dégage bien et ne laisse place qu'a des nuages stratiforme inoffensif. C'est parfait, cela me permet de faire un joli vol en avion.

Le soir venu, aux alentours de 22:00, le ciel se couvre à nouveau. On a l'impression de se trouver dans une cellule orageuse. L’atmosphère est chaude, lourde (et donc humide). Vers 23:00, j'observe des éclaires dehors. Peu ou pas de tonnerre. Cela ressemble un peu à un orage de chaleur. Puis vient la pluie... Enfin.

lundi 22 juillet 2013

22.07.2013

Le bulletin de météo suisse pour aujourd'hui. Je le mets en exemple car celui-ci regorge d'infos interessantes. Le bulletin provient du site Homebriefing.com que j'utilise pour préparer mes dossiers météo avant un vol.

Prévision aéronautique pour la Suisse, Valable le lundi 22 juillet 2013 et les trois jours suivants. 
Émise par MeteoSuisse le lundi 22 juillet 2013 a 5h00 UTC 

Situation générale :

L'anticyclone centre sur la mer du Nord détermine le temps de l'Europe de l'ouest, alors que dans la région des Alpes un marais barométrique ainsi qu'une masse d'air encore assez humide et instable, demeure. Temps, nuages et visibilité entre 6 et 12 UTC :

Plateau et Jura : 

Tôt le matin généralement clair, localement 4-7/8 Ac/As bases vers 15000 ft/msl. En cours de matinée, formation de 1-2/8 de Cu. au-dessus du Jura 4/8, bases vers 6000 a 8000 ft/msl. Premier TCU vers 11-13 heures utc. Visibilité : plus de 10 km.

Pre-alpes et Alpes : 

Tôt le matin généralement clair, en cours de matinée, formation de 2-4/8 de Cu. et ensuite 5/8, bases vers 7000 a 9000 ft/msl. Premier TCU vers 11-13 heures utc.
Visibilité : plus de 10 km.

Sud des Alpes et Engadine :

Au sud des Alpes, tôt le matin par endroits 3-5/8, bases vers 6000 ft/msl, puis évolution diurne 2-4/8, Cu bases vers 7000 ft/msl. Premier TCU vers 11-13 heures utc. Visibilité : plus de 10 km. En Engadine, d'abord clair, puis évolution diurne 3-5/8, Cu bases vers 11000 ft/msl. Premier TCU vers 11-13 heures utc. Visibilité : plus de 10 km. Dangers prévus entre 6 et 12 UTC : Surdéveloppement possible en montagne dans la fin de période de prevision. Temperature atteignant graduellement 30? Evolution jusqu'a minuit, dangers compris : Dans l'apres-midi et en soiree averses ou orages locaux isoles mais localement violent stationnaires et fort cumul de précipitation au-dessous. debordement en plaine pas exclus.

Vent (en degres et kt) et températures :

Payerne - 09:00 UTC / 15:00 UTC

Altitude - DEGRES/KT Temperatures
Au sol - variable 3-5 kt
05000FT - 320/003 PS17 / 040/003 PS18
10000FT - 320/003 PS06 / 280/003 PS07
18000FT - 090/003 MS10 / 280/005 MS09
30000FT - 050/005 MS36 / 280/005 MS36
39000FT - 250/010 MS54 / 240/010 MS54
 53000FT - 300/010 MS57 / 230/005 MS56

 Maximalwind: -----FT ---/---
Tropopause: 39000FT MS55
 Isotherme du zero: 13500FT

Tendance pour les trois prochains jours : 

Mardi : matin clair, puis évolution diurne, Cumulus sur le relief et quelques orages possibles débordant en plaine en fin de journée. Mercredi : Développement orageux plus rapide dans la matinée a cause d'une faible perturbation atlantique. Averses orageuses pas exclues en soirée également dans l'Est. Jeudi : de nouveau plus stable et généralement ensoleille. température voisine de 30°.

Petite vue sur la carte des pressions pour illustrer les propos :




mercredi 17 juillet 2013

17.07.2013

Il fait toujours chaud... C'est toujours l'été... On atteins  les 30°C... Maintenant des orages sont prévus pour ce soir avec une probabilité de 30%.

Regardons d'abord le METAR de LSGG :
AERODROME:LSGG-GVA(GENEVA)

A:
SALSGG 171050Z VRB03KT 9999 FEW050 28/14 Q1021 NOSIG=
CH:
SALSGG 171120Z VRB02KT 9999 FEW050 FEW060TCU 28/14 Q1021 NOSIG=
A:
FTLSGG 170825Z 1709/1815 VRB03KT 9999 FEW040 SCT090 TX28/1715Z
     TN17/1804Z TX27/1815Z BECMG 1710/1712 FEW050TCU TEMPO 1714/1720
     TS FEW050CB BKN090 PROB30 TEMPO 1715/1718 VRB15G25KT 6000 TSRA
     FEW040CB BKN060 PROB40 TEMPO 1806/1815 8000 TSRA FEW060CB
     BKN070=

Donc des formations de TCU dès le matin pour évoluer vers CB l'après midi avec jusqu'à 40% de chance d'orage (plutôt mal parti pour mon vol ce soir... Si je n'ai pas d'orage, j'aurai du vent et des turbulences!).

Point important, pas ou peu de vent. La conséquence est que le rayonnement provoque des ascendances et favorise une déstabilisation de la masse d'air. Avec du vent, le phénomène aurait été atténué.
La masse d'air que nous traversons en ce moment est relativement humide (environ 60~65%). Cela n'arrange pas nos affaire car les Cb vont trouver un "combustible" pour prendre en taille.



D'autre part le Soaring index est relativement élevé... Donc probablement de forts mouvements convectifs en perspective.


Donc volera ou volera pas?
Encore dur à savoir.... Mais à regarder dehors, je vois un joli cumulus congestus en cours de formation. Il gagne assez vite en taille. Vu que l'on est 14:00... Je pense qu'on va avoir droit à un orage aux alentours de 17:00~19:00...



lundi 15 juillet 2013

Canicule?

Les records continuent de tomber avec la canicule qui s'étend sur la Suisse depuis quelques jours. Mardi, c'est Sion qui a connu son jour de juin le plus chaud de l'histoire des mesures. Avec 36,2 degrés à 14h30, il a fait plus de 1 degré de plus que ...

15.07.2013

Du grand beau aujourd'hui. Tant mieux, je vais voler ce soir!
Un coup d'oeil à Homebriefing.com pour obtenir le METAR et le TAF de LSGG.
Deux choses :
  • Les pressions sont au dessus du 1013hPa
  • Pas ou peu de vent (03 Kt c'est pas grand chose)
Pas vraiment de risque d'orage, on en conclu que la masse d'air actuelle est assez stable. Probablement cela va se dégrader dans les jours à venir si le vent reste faible....

AERODROME:LSGG-GVA(GENEVA)
SALSGG 150750Z VRB03KT CAVOK 23/13 Q1022 NOSIG=
A:
FTLSGG 150525Z 1506/1612 VRB03KT CAVOK TX29/1515Z TN15/1506Z
     TN13/1604Z BECMG 1509/1511 05010KT BECMG 1511/1513 9999 FEW060
     BECMG 1521/1523 VRB03KT CAVOK BECMG 1609/1611 05007KT=
CH:
FTLSGG 150825Z 1509/1615 VRB03KT CAVOK TX29/1515Z TN14/1604Z
     TX30/1615Z BECMG 1509/1511 05010KT BECMG 1511/1513 9999 FEW060
     BECMG 1521/1523 VRB03KT CAVOK BECMG 1609/1611 05007KT 9999
     FEW050=

dimanche 14 juillet 2013

2013.07.14

Week end parfait dans le Pays d'Enhaut.
Toujours un très beau temps. On eu des formations de cumulus le samedi, le dimanche était radieux (air plus stable, un régime de bise en place). Nous sommes toujours dans un situation de marais. Les températures sont hautes : 29 C°. Le beau temps va perdurer tout le début de semaine. Mercredi doit voir l'arrivée d'orages (probablement convectifs avec air instable). Il n'y a pas vraiment de fronts en vue. Le système d'anticyclone sur la partie sud de l''Europe fait efficacement barrage!

vendredi 12 juillet 2013

Ciel et dictons

"Quand il pleut le jour de la saint-Victor, la récolte n'est pas d'or."

Voila un exemple typique de dicton qui ne se fonde sur aucun fait scientifique ou météorologique. Bref... De la pure invention rétorique pour faire une rhyme... On en reste la, on ne déduira pas la qualité de la moisson pour autant.

Ciel et dictons

"Qui veut bon navet, le sème en juillet..."

Enigmatique et charmant dictons pour les jardiniers. Le beau de temps de juillet semble favorable à la pouce de cette turbercule! Pas forcément très scientifique... On ne se fiera que moyennement à ce genre d'affirmation !

Température

Dans l'air, il existe des particules d'eau aux propriétés physiques fort différentes ; si bien que lorsque 2 particules d'eau se rencontrent, il y a interaction ( elles ne se mélangent pas ) ce qui entraînent des échanges d'énergie très importants qui donnent naissance à la température . Ces transferts d'énergie peuvent avoir lieu grâce à la conduction : transfert de la chaleur d'un point à un autre sans que les propriétés physiques de la particule d'air soient modifiées .

La température se mesure, soit en degré Celsius ( célèbre astronome et physicien Suédois 1701-1744 ) noté °C, soit en degré Kelvin ( alias William Thomson, physicien britannique 1824-1907 ) noté K tel que T(Kelvin) = T(Celsius) + 273,15 K .

12.07.2013

Pas de nouvelles depuis quelques temps sur le blog. Que dire... Nous sommes en plein dans l'été. Nous avons traversé ces 10 derniers jours, une situation de marais barométrique. Les pressions étaient en dessus de 1013 hPa (plutôt 1025hPa). La visibilité est généralement moyenne. Ceci est du à des phénomènes de subsidence lié au fortes pressions.

Des cellules orageuse se développent assez régulièrement mais n'éclate pas souvent en orage. L'activité est d'autant plus forte que le vent géostrophique est faible. Les températures sont hautes (27C°) et l'humidité moyenne (55~60%).

Un vrai temps d'été pour ce début juillet !